Suite Art.964
11 octobre 2022 - Après le petit déjeuner et la vaisselle du matin, c’est la panne de gaz ! Nous nous préparons donc à l’eau froide et cette fois, nous quittons Najac pour de bon pour retourner dans le Tarn et Garonne tout proche. Au passage, nous changeons la bouteille de gaz à l’Intermarché de Fouillade et filons à Laguépie où nous arrivons assez tôt pour faire une courte marche le long du « Viaur » d’où nous apercevons les ruines du château qui veille.
« Blotti entre les bras de l’Aveyron d’un côté et du Viaur de l’autre, Laguépie relève d’une frange aveyronnaise qui fut rattachée au Tarn-et-Garonne par Napoléon Ier. Mais l’ancienne bourgade aurait pu appartenir aussi bien au Tarn qu’à l’Aveyron, puisqu’elle est limitrophe aussi de ces deux départements ».
Nous découvrons le centre du village où le restaurant « l’Ousto » nous fait signe. C’est l’heure du déjeuner et nous nous laissons tenter par des assiettes garnies de demi-pizza accompagnée d’une salade composée. Le tenancier est sympathique et nous conversons avec lui tout le long de notre repas.
Cette halte inattendue nous fait du bien, avant de reprendre plus avant notre découverte des lieux, qui sera l’église de la Nativité.
Siège des pèlerins de St Jacques
Puis nous remontons à bord du Baluchon et allons prendre place sur l’Aire de services (clic) au bord de la rivière « Aveyron » que nous retrouvons donc, après l’avoir quittée le matin même à Najac. L’emplacement est sympa et peu fréquenté à cette période.
Nous ne sommes séparés de l’eau que par une haie et un chemin que nous nous empressons de suivre.
La végétation est dense et chênes et châtaigniers y dominent. La châtaigne est d’ailleurs l’emblème du village et elle a, parait-il, son propre marché à l’automne ! Il y avait également à Laguépie, un complexe minier qui fournissait le cuivre autrefois, à l’artisanat auvergnat mais, il ne reste de celui-ci que des éboulis.
Nous remontons tranquillement le chemin bien entretenu qui longe la rivière, jusqu’à une écluse où la pêche à la carpe est permise de nuit entre le 1er mars et le 31 décembre.
Nous faisons alors demi-tour car ma sciatique étant toujours là, il est prudent de ne pas la titiller davantage. Nous passerons là une soirée agréable et une nuit tranquille après le passage de la micheline, au dessus de l’Aire, ramenant la population active dans ses foyers respectifs !
À suivre…
Claire-Cerise