Suite de l’art. 313
Après Langeais nous avons longé La Loire jusqu’à Saumur…
...Juste avant, un accident nous oblige à stopper quelques minutes… Il va falloir faire volte face, la chaussée est trop encombrée pour passer… évidemment, cela laisse un goût amer !
Après une boucle nous retrouvons notre route un peu plus loin et apercevons de nouveau le château de Saumur de l’autre côté de la rive.
Il est beau, il est grand, il est lui aussi magnifique … !
Le château de Saumur, classé Monument historique en 1862, pose majestueux au dessus de la ville.
Après avoir appartenu aux comtes d’Anjou et des Plantagenêts, il sera à l’époque de Louis IX (St Louis), au début du XIIIème siècle, transformé en forteresse royale. Pendant la seconde moitié du XIVème siècle, le frère du roi Charles V en fait un château-palais somptueux qui sera représenté dans les « Très riches heures du duc de Berry ». A partir de 1780, le château servira de prison pour les prisonniers de guerre, essentiellement des marins anglais.
Nous passons sur La Loire et nous nous retrouvons sur la même rive que l’édifice qui a été épargné à la Révolution et deviendra, après d’importants travaux, prison d’Etat sous Napoléon 1er.
L’acquisition du château par la ville de Saumur sera réalisée en 1906 et commencera alors la restauration du monument, qui sera ouvert au public en 1912. Au premier étage, se trouve le musée municipal et au second, le musée du cheval.
Nous laissons derrière nous Saumur et sa célèbre Ecole de cavalerie…
Devant nous, un drôle de CC… avec sa porte donnant sur l’arrière… jamais vu ça !
C’est à ce moment-là que Le Baluchon réclame à boire…
...un château d’eau offre au regard une rose géante peinte sur son mur… ce n’est pas courant et c’est sympa !
Nous sommes à peine repartis que fifille et gendre, à l’arrière, crient famine. Nous cherchons l’endroit propice pour déjeuner et nous le trouvons au pied d’un joli moulin à vent !
Bon nombre d’entre vous se demandant déjà ce que nous avons mangé… je devance les questions en vous donnant le menu sans réticence.
Apéritif… qui va dire ce que C-C a pris !? Hein ? Qui ?
Bavette aux échalotes sur lit de tomates-cerise cuites dans un confit d'oignons, accompagnées de délicieuses chips à la crème.
Fromage de chèvre fondant.
Crème au caramel et café.
Et tout cela arrosé d’un petit rosé d’Anjou, bien sûr !
Après la vaisselle, Le Baluchon et ses occupants étant de nouveau opérationnels reprennent la route et filent cette fois-ci d’une traite jusqu’en Finistère !
Et demain… On sort !
Claire-Cerise