Pour la Communauté « Clochers » de Tégé
Suite de l’art. 293
Après avoir quitté Pont-Aven, les trois Cop’ arrivent à Moëlan-sur-Mer pour faire le tour de la jolie chapelle St Philibert, déjà évoquée dans un article cet été, et pour cause, c’est là que la fifille de Claire-Cerise et de JF s’est mariée !
Babeth et Anne, ne connaissant pas du tout, c’est en toute logique que Le Baluchon pousse ses roues jusque-là, puisque de Pont-Aven à Moëlan, il n’y a qu’un tour… ! Et nous voici dans l’enclos paroissial où se trouve une magnifique fontaine qui était autrefois le point d’eau principal des habitants du bourg, ainsi que le lavoir des lavandières !
Une niche voûtée en coquille abrite la statue de Saint Roch… qui a été brisée ! Les vandales ! La fontaine, qui est composée d’un toit à deux pans couvrant une arcade, se trouve sur un édifice rectangulaire entouré d’un muret à bancs de pierre et au milieu duquel se trouvent deux bassins. Le premier est dédié à St Roch, son eau guérissait des maladies contagieuses pendant que l’eau du second, dédié à St Philibert, guérissait des maux de ventre.
Nous nous avançons vers la chapelle, franchissons l’enclos et admirons le clocher, à courte flèche et à crochets, soutenu par les colonnes de la chambre des cloches.
La chapelle a été construite en l’honneur d’une relique de Saint Philibert, remise à la paroisse de Moëlan par le curé de Tournus (Bourgogne) ou les reliques du saint avaient été mises en sécurité vers 875 lors des invasions normandes.
St Philibert fut un grand évangélisateur qui fonda une abbaye à Noirmoutier et une autre en Normandie au VIIème siècle. Bon nombre de chapelles bretonnes lui ont été dédiées. St Roch, le saint guérisseur est donc supplanté à Moëlan par le saint fondateur puisque la chapelle porte son nom, mais celle-ci lui est aussi dédiée depuis les épidémies de peste du Moyen âge.
Je photographie les 4 portes, toutes aussi belles les unes que les autres..
... et admire tout particulièrement le porche dont les bancs de pierres à l’intérieur étaient réservé à l’usage des lépreux qui n’avaient pas le droit de se joindre à la population… mais également, à l’usage des notables après la messe qui y discutaient des affaires de la paroisse et, bien sûr, à l’usage des mendiants et des infirmes qui venaient solliciter la générosité des fidèles à la sortie des offices.
Babeth et Anne me devancent tout en devisant et, à force d’avancer, se retrouvent à l’entrée de l’enclos où je les rejoints. Nous retournons tranquillement vers Le Baluchon qui nous attend à la sortie du site. Et maintenant à votre avis… où ses roues vont-elles nous mener ?
Vous le verrez demain !
Claire-Cerise