Virée Automne 2023
Suite Art.2024
Le 16 octobre, lors de notre visite de l’Isle-sur-la-Sorgue sous la conduite de Martine et Éric, comme raconté dans l'article précédent, nous sommes au cœur de la ville et nous nous apprêtons à pénétrer dans l’enceinte de la « Collégiale* ND des Anges », appelée ainsi à partir de sa consécration solennelle du 29 mai 1672. Au XIIème siècle elle était encore appelée « la Basilique Saint Laurent », ce dernier étant un des patrons de la ville.
Image du Net (Insula)
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Nous levons nos têtes vers le clocher dont la construction s’est achevée en 1538.
Les premiers niveaux sont édifiés dans un style gothique, tandis que les deux derniers affichent un style Renaissance empreint de références à l’Antiquité. Les gargouilles, quant à elles, jouent un rôle important dans l’évacuation des eaux de pluie, en permettant de rejeter ces dernières loin de l’édifice. La façade de style jésuite est sévère. Sans autre ornement qu’un cadran lunaire, un fronton triangulaire et une balustrade, elle ne permet pas d’imaginer la richesse du décor intérieur, exceptionnel !
Nous rentrons donc et nous nous arrêtons médusés ! Après sa rénovation au XVIIème, la Collégiale est un remarquable exemple d’architecture baroque !
Les grandes toiles des meilleurs peintres, les statues, les décors muraux, les boiseries sculptées, un retable exceptionnel de quinze mètres de haut habillant tout le chœur et deux cent vingt-deux figures d'anges pour accompagner Marie au ciel, sont là devant nous et nous admirons !
L’orgue, magnifique, a été construit au XVème siècle et est inventorié aux Monuments Historiques depuis avril 1911. Transformé dans le style Italien en 1825, Il fait face à un faux orgue.
Le long de la nef, reconstruite au XVIIème siècle pour agrandir l’édifice, se trouvent onze chapelles qui abritent également tableaux et statues.
La chaire monumentale, quant à elle, date du XIIe siècle.
Subjugués par cet intérieur somptueux, nous nous y attardons encore !
En 2016 s’est achevée une campagne de restauration de très grande envergure, qui s’est étalée sur plus de vingt ans et s’est attachée à la restauration totale de l’extérieur de l’édifice. Les murs intérieurs auraient besoin à leur tour d’une restauration d’une même ampleur ! C’est ce que nous souhaitons à ce bel édifice, alors que nous ressortons au grand jour !
À suivre…
Claire-Cerise