1004 - Traversée de l’Ardèche : Balazuc (07)

 Virée Automne 2023

Suite Art.1003

En ce 26 septembre, nous quittons donc Aubenas définitivement et nous nous arrêtons à Vogüé pour la pause-déjeuner. Le ciel est bleu azur et tout va bien !

Et puis nous quittons ce lieu pour aller voir le village de Balazuc, perché sur sa falaise et notre joli coup de cœur du jour !

Après être montés jusqu’au parking, nous laissons le Baluchon et redescendons à pied vers le village qui surplombe l’Ardèche.

Le Pont de pierre, inauguré en 1884, fut submergé lors de la terrible crue du 22 septembre 1890. Heureusement, il sortit de l’épreuve indemne !

La tour de la Reine Jeanne domine l'Ardèche depuis la rive, face au village. Bâtie au XIVe siècle lors des troubles liés à la guerre de Cent Ans, elle sert de poste avancé et assure la défense de Balazuc

Nous tombons sous le charme immédiatement et commençons par découvrir les ruines de la Chapelle Saint-Jean-Baptiste avant de continuer plus avant. Elle est privée mais nous en faisons brièvement le tour !

Puis nous franchissons le rempart du XIIIème siècle et avançons dans les rues pentues. Nous ne pouvons nous empêcher de pousser des Oh et des Waouh ! Nous sommes au Moyen-âge, à n’en pas douter !

Le passé médiéval de Balazuc est encore bien présent en effet avec ses portes d’enceinte, ses dédales de ruelles tortueuses, ses passages voutés...

Son Château féodal, bâtisse massive adossée au rempart, dont la construction austère du XIème siècle a été agrandie aux siècles suivants et remaniée au XVème. Aujourd’hui, c’est une maison d’hôtes ! Les seigneurs de Balazuc s’étaient installés là au XIIIème siècle. Le plus connu d’entre eux, Pons de Balazuc participa à la première croisade en 1096 et mourra au Liban en 1099.

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Nous arrivons devant l’ancienne église romane Notre-Dame, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1927, son clocher-mur percé de trois arcades et surmonté d’un petit clocheton qui abritait autrefois la cloche de l’horloge et son abside qui apparaît sous l’aspect d’une tour défensive.

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À sa gauche, édifiée au XIIIème siècle, se dresse la maison du bailli qui rendait la justice.

Sort du lot,  l’église Sainte Madeleine, construite au dessus du village en 1892 pour accueillir les fidèles de plus en plus nombreux.

Il nous faudra revenir, car nous n’avons pas vu l’une des plus anciennes constructions du village : le Chastel Vieilh. Ainsi que le Trou de la Fachinaïre (la jeteuse de sorts), étroit et sombre passage couvert et taillé dans la roche, qu’il faut franchir en baissant la tête.

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Nous n’avons pas photographié la Tour Carrée, où se trouve l’Office du Tourisme, qui est contemporaine du rempart, ni la tige de fer fichée dans la muraille, qui servait à accrocher la balance du peseur de cocons de vers à soie.

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Sous la mairie, nous n’avons pas vu la grille qui protège le moulage d’un remarquable sarcophage de marbre, découvert dans un hameau alentours. Décoré de scènes en haut-relief représentant des scènes de l’Ancien et du Nouveau Testaments, ce sarcophage probablement issu des ateliers d’Arles, fin IVème ou début du Vème siècle, a servi d’autel jusqu’à la Révolution et est conservé  aujourd’hui au Musée de la civilisation gallo-romaine à Lyon.

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Et puis, il y a les grottes, dont la Grotte des Barasses qui fut occupée par les hommes de Néandertal au Paléolithique moyen, c'est-à-dire entre 350 000 et 28 000 ans avant J-C ! Voilà ce que c’est de ne pas avoir préparé notre visite avant. Sur place, pas de guide et pas de sens de la visite donc, nous sommes partis au hasard et visiblement pas dans le bon sens mais nous avons été charmés par ce magnifique village médiéval.

Balazuc est un petit bijou, qui nous montrera lors d’un éventuel deuxième passage, ce qui nous a échappé ce 26 septembre ! Mais vous, vous avez maintenant tous les éléments en main pour ne rien laisser au hasard !

Après cette belle journée, nous nous rendons à Ruoms où se trouve un "Camping de mon village" Camping-car Park, (clic) situé juste sur les berges de l'Ardèche.

À suivre…

Claire-Cerise